[Grégoire Sala, RoadBook 6]
L’inexorable ressac met à nue une plage de sable noir exhalant les odeurs nauséabondes de la marée descendante. L’écume joyeuse qui recouvrait ce champ de désolation n’est plus qu’un souvenir irréel.
Je regarde reculer la mer. Mon âme sombre.
Le regard captivé par la danse envoutante de ses doigts fins accompagnant subtilement la douce mélodie de sa voix suave, j’inspire.
Mon imagination oscille paisiblement dans les volutes parfumées du vin aux arômes sauvages et framboisés, m’entraînant tournoyant vers l’ivresse désirée.
Je plonge sans retenue dans son regard délicieux.
vendredi 5 mars 2010
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