[F. Nietzsche, IX. aph 296, Par delà le Bien et le Mal]
Nous éternisons ce qui ne veut plus vivre ni voler très longtemps, des choses exténuées et trop mures! Et c'est seulement pour votre après-midi, ô mes pensées écrites et peintes, que j'ai des couleurs, beaucoup de couleurs peut-être, beaucoup de teintes délicates, des jaunes, des bruns, des verts et des rouges par centaines : mais nul, à vous voir, ne devinera votre éclat matinal, étincelles subites et merveilles de ma solitude, mes vieilles, mes chères - mauvaises pensées !
mercredi 25 mars 2009
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