[Alexis Pinot de Villechenon, cahier noir]
Dans chaque nuit d'obscurité
J'avais la lune à mes côtés
Je l'avais blanche et l'ombre morte
De la terre était son escorte
Quand ton regard et tes soupirs
Brûlaient au feu de ton désir
Je l'avais rouge, incandescente,
Je t'avais, toi, presque indécente.
Elle imprimait dans mes délires
L'ombre des mots, des souvenirs
Je l'avais grise et ton absence
Marque le poids de tes silences
Je l'avais noire et cette nuit
Je vois son ombre qui s'enfuit
Laissant à travers les nuages
Briller les feux de tes orages
Regarde, le ciel s'obscurcit
Chargé de larmes et de cris
C'est ton souvenir qu'il m'apporte,
Ne reviens pas, la lune est morte.
mardi 5 avril 2011
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